TRAVAUX DE VOIRIE

Les routes : des travaux à envisager sur le long terme

 

Inventaire et planification

Le premier travail engagé par l'équipe municipale a été de réaliser un inventaire des voiries, en y associant toutes les informations nécessaires à la prise de décision : linéaire, type de voies, revêtement etc… Réalisé par les élus et mis à jour par le biais d’un système d’information géographique, cet inventaire permet de conserver l’historique des travaux et facilite la planification sur le long terme des investissements au-delà des simples constats visuels de la dégradation des enduits.

 

Du curatif à la programmation pluri-annuelle

Pour ce qui est des travaux effectués depuis le début du mandat, l’urgence a dicté les priorités. A l’exception des premiers travaux décidés dans un délai très court[1] sur la base d’études déjà menées (élargissement du trottoir face à la Caisse d’Epargne, aire de retournement des camions de ramassage des déchets chemin Araban pour permettre leur passage et satisfaire les demandes des riverains), l’essentiel des investissements a consisté à effectuer des campagnes de revêtements gravillonnés sur des portions de voies très dégradées[2].

Le souhait de la municipalité est de sortir de cette logique d’entretien curatif d’urgence et de planifier des campagnes d’enrobés sur des voies ou tronçons de voies continus. En effet, un revêtement gravillonné aura une durée de vie inférieure à 5 ans quand un enrobé, certes 2 à 3 fois plus cher à la réalisation, aura une durée de vie de l’ordre de 20 ans. L’année 2023 a été l’occasion d’engager de tels travaux chemin Taillade et chemin de l’Abattoir (accès au Pool Masseys) dans des voies à forte pente et très dégradées.

Traitement de la chaussée : les premières actions ont été dictées par l'état des voiries

Notons qu’en suivant ce raisonnement, il serait nécessaire d’investir chaque année de l’ordre de 75 000€ pour le renouvellement la voirie [3], la subvention annuelle du département étant inférieure à 10 000€. Les investissements n’ont pas dépassé 27 000 euros lors des 10 dernières années.

 

La mise en sécurité des secteurs accidentogènes

L'aménagement des abords de l'élémentaire (ci-dessus) et du collège (ci-dessous) traités en priorité pour sécuriser le déplacement des élèves

Plusieurs secteurs accidentogènes ou identifiés comme à enjeux ont été travaillés :

  • Aménagement des abords du stade/collège/gymnase : La sortie des élèves avenue de Mourenx étant problématique, mais également la circulation avenue des Lauriers étant excessive au regard de la fréquentation par les jeunes sur cette zone, le choix a été d’organiser le stationnement des bus et le ramassage scolaire devant le gymnase et de faire sensiblement ralentir les véhicules. Ce réagencement, qui a conservé la quasi-totalité des places de stationnement existantes, permet également de ménager la circulation des véhicules de secours les jours de forte affluence. De l’enrobé a été mis en place sur la chaussée dont l’état était auparavant très dégradé sur cette partie. Enfin, ces travaux ont permis de régler le problème d’inondation du chemin des Lauriers lors des pluies abondantes par la mise en place de canalisations adaptées ;
  • Abords de l’école élémentaire : la mise en place de terre-pleins centraux qui jouent également le rôle de ralentisseurs et le déplacement de l’abri-bus permettant le ramassage scolaire rue de la Batteuse ont permis de sécuriser le passage des piétons ;
  • Aménagement du carrefour de l’Esplanade : l’installation de séparateurs de chaussée a rendu plus lisible ce carrefour (travaux réalisés par le CD64[4] en partenariat avec la mairie);
  • Carrefour rue de l’Abreuvoir/rue Saint Antoine : le changement de sens de circulation a permis la suppression du danger de ce carrefour ;
  • Réduction de la vitesse : la mise en place d’une zone 30 en centre-ville et de zones de limitation à 30 km/h sur d’autres rues ;
  • Route de Mourenx : des aménagements de sécurité sont en cours de test par le Département en partenariat avec la mairie.

    [1] La date d’entrée en fonction initialement prévue en mars 2023 a été reportée fin juin 2023. En 2019 aucun travaux n’ayant été conduit sur les voiries, il était nécessaire d’en engager en 2020 pour ne pas perdre les bénéfices des subventions du conseil départemental.

    [2] Chemin de Monbeig, cami dou Bousquet, chemin des Lauriers, chemin de Bérérenx, chemin Araban

    [3] Linéaire de 20km, largeur moyenne de 5m, durée de vie moyenne de 20 ans soit 5000m2 à renouveler annuellement à un tarif d’environ 15€/m2 pour de l’enrobé.

    [4] CD64 : Conseil départemental des Pyrénées Atlantiques